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Un homme de 70 ans enterré à la place d'un autre

En période de deuil, il est bien dommage d'être confronté à des situations encore plus désobligeantes. On ne souhaite à personne de vivre de pareils événements, mais quand cela arrive, il faut bien être vaillant pour arriver à surmonter l'épreuve. Retrouvons cette fois-ci un événement déplaisant qui s'est déroulé à Marseille : l'échange de corps de défunts. Heureusement que le pot aux roses fut découvert avant qu'il ne fût trop tard.

Enterré à la place d'un autre

Voilà une histoire qui n'aurait pas lieu au sein des pompes funèbres de Marseille PF Lutèce. Tout commença la nuit du 2 novembre 2017, une nuit pendant laquelle Rabah Ali Ani a rendu l'âme des suites d'une insuffisance respiratoire. Cette mort de l'homme de 70 ans fut le début d'une succession d'évènements peu communs. Bon viveur, feu Rabah Ali Ani vivait seul à son domicile malgré son âge avancé. Les recherches entamées à la suite de son décès pour annoncer sa mort à ses proches parents furent infructueuses. C'est en tout cas ce qu'ont finalement confié les voisins du défunt qui, alors désespérés, ont posté une de ses photos sur le réseau social Facebook. Résultat ? L'alerte fut donnée aux parents du défunt plusieurs semaines après son décès. Indignations et regrets, tels étaient les sentiments qui les animaient en ces moments. Ils juraient qu'un tout petit effort aurait suffi pour trouver le contact d'une personne à appeler en cas d'urgence. De plus, la famille du défunt nota la disparition des biens de leur parent. Il restait une petite valise qui ne représente qu'une infirme partie de ses biens. Que se passe-t-il dans cette affaire ? La police aurait-elle bâclé son travail sur ce coup ? Vraisemblablement oui, on dirait bien que des légèretés se soient glissées dans le processus. Enfin, pour l'heure, le décès du feu Rabah était consommé. On l'aurait d'ailleurs enterré comme cela se doit si une autre nouvelle n'eut interrompu le processus.

Si ce n'est pas lui, qui est-ce donc ?

Au cours des rites funéraires, plus précisément pendant le lavage rituel du corps, le parent présent se rendit compte qu'il ne s'agissait pas du corps de son défunt. Alerte, il en informa les autres membres qui rappliquèrent au plus vite. En vérité, le corps que lavait l'imam n'était pas celui de leur parent. Ne serait-il pas réellement mort ? Est-ce une erreur des agents de la morgue ? Voilà autant d'interrogations qui nourrissaient les esprits jusqu'au dénouement de la situation. En effet, après les investigations, il ressort que le corps avait été purement et simplement échangé par un autre qui avait déjà été inhumé une quinzaine de jours plus tôt. Et ce n'est pas tout ! Cette succession de mésaventures s'achève avec la connaissance de l'identité du corps erroné. Il s'agissait d'un beau parent à la mère du défunt Rabah Ali Ani. Coïncidence ? En tout cas, blague de mauvais goût !

Une leçon à retenir pour de bon

Au finish, feu Rabah Ali Ani fut exhumé au plus vite ; chaque corps a été rendu à la famille correspondante, et les obsèques ont quasiment été réalisées au même moment. Toutefois, l'AP-HM (Assistance Publique – Hôpitaux de Marseille) prit à son compte la responsabilité de l'erreur commise et s'en excusa auprès des parents. Néanmoins, la famille du septuagénaire porta plainte contre ce cirque. Ont-ils mal agi en le faisant ?

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